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À nous toutes

A nous toutes,
Je nous espère et nous souhaite une très bonne année 2019 et tout le bonheur que chaque jour et chaque mois apportera, même dans les difficultés.
Une année de plus, c’est une année de moins. Oui une année de moins, car notre temps au fur et à mesure des jours se réduit, ça c’est la réalité pessimiste. La réalité optimiste, c’est une année de plus. De plus, pour nous dépasser, nous surpasser. 2018 se referme avec ses émotions, ses rencontres, ses départs, ses surprises, ses réussites et ses échecs. Comme à chaque fois, la nouvelle année sera l’occasion de nouvelle résolutions, opportunités, défis et découvertes.
Nous avons bien sûr des attentes à tant de niveaux. - Sur le plan personnel : chacun d’entre nous aspirent certainement à se découvrir davantage, se développer, se réaliser - Sur le plan sentimental : pour les célibataires assumées ou juste célibataires, confirmer sa satisfaction ou apprendre à se satisfaire de soi; pour celles aspirant à la vie de couple, rencontrer la personne adéquate, pour celles qui sont accompagnées, apporter de la joie et du soutien à la personne qui nous est la plus proche - D’un point de vue professionnel, atteindre des sommets déployer son potentiel et ses capacités pour être satisfaite de soi même et évoluer dans sa carrière. - Pour nos familles, nos amis, des relations saines, d’amour et de respects.
Plus fort encore que les années précédentes, la majorité d’entre nous aspirent à un Congo extraordinaire, guéri et qui se place sur la voie de la prospérité pour tous. Alors que le 23 décembre prochain, date théoriquement prévue pour les élections en RDC, approche à grands pas, les congolais vivent dans d’incertitude. Chose certaine, cette année, Noël sera différent et est très attendu. Education, infrastructures, sécurité, emploi, justice…. le prochain président de la géante République Démocratique du Congo aura tant de délit et batailles à mener pour gagner la confiance et l’estime de la population congolaise épuisée.
Dans ce contexte politique incertain, un constat est lui certain : La participation des femmes à des fonctions étatiques supérieures.
A quand l’émergence d’un leadership féminin compétent. la participation des femmes aux institutions politiques congolaises a souvent été arbitraire aussi et, dépendant de la bonne foi des décideurs hommes. Pourtant, le réveil des femmes congolaises s’est fortement accru avec les crises à répétition qui ont accablé le pays depuis des décennies, aggravant leur pauvreté, et les violences de toutes sortes infligées au genre féminin, par les dérives des milices diverses qui se sont affrontées sur le territoire congolais.
La faible participation de femmes comme candidates, et le nombre élevé d’électrices analphabètes aux scrutins de 2006, est une des preuves éloquente de ce constat amer.
Aujourd’hui, douze ans plus tard, on recense une seule femme candidate aux élections sur une vingtaine d’hommes. C’est encore bien trop faible. Un jour, nous l’espérons, nous pourrons constater ce procès dans notre pays, comme c’est le cas dans de nombreux pays, pas seulement européen, mais africain, tel que l’Ethiopie.
Dans un tout autre registre, la femme est néanmoins mais malheureusement mis à l’honneur par le Dr Denis Mukwege. Dans ce numéro, nous reviendrons sur l’événement du mois 5 octobre 2018 : le prix nobel de la paix qui a été attribué à notre compatriote Denis Mukwege, pour ses efforts pour mettre fin à l'utilisation de la violence sexuelle comme arme de guerre. Nous dresserons le portrait de cet homme de 63 ans qui a dédié sa vie à défendre les femmes en République démocratique du Congo. Avec son équipe, il a sauvé et reconstruit des milliers de victimes. Bellissima ne pouvait pas ne pas parler de cette homme qui régulièrement condamné l'impunité des viols collectifs et "critiqué le gouvernement congolais et d'autres pays pour ne pas en faire assez pour faire cesser l'usage des violences sexuelles contre les femmes dans leur stratégie et comme arme de guerre", comme l’a précisé le comité Nobel qui lui a desserré le prix.
Vous retrouverez bien entendu, toutes les rubriques qui nous accompagne habituellement, afin que ce dernier numéro de 2018 mais également premier de 2019, rencontre vos attentes.
Bonnes fêtes de fin d’année.
Josée MUMBA ODIA
Editrice
