Le Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix, revient une fois de plus sur le devant de la scène. Mais cette fois, ce n’est pas dans un hôpital, ni lors d’un plaidoyer devant les Nations unies. 
C’est à travers le cinéma qu’il choisit de porter sa voix. Son nouveau film, Munganga, lève le voile sur une vérité trop souvent étouffée : le génocide du Congo et les atrocités endurées par son peuple depuis plus de deux décennies.
Le film plonge au cœur des blessures profondes laissées par les guerres à répétition, où les corps des femmes sont devenus champs de bataille et où des millions de vies ont été fauchées dans l’indifférence. 
Munganga n’est pas seulement un témoignage, c’est un miroir tendu à l’humanité, un rappel glaçant de ce que le monde a trop longtemps choisi d’ignorer.
Avec une sensibilité rare, le Dr Mukwege met en lumière non seulement l’horreur, mais aussi la dignité de celles et ceux qui ont survécu. 
Derrière chaque image, chaque témoignage, se lit l’urgence de ne plus se taire. 
Le film interroge : comment l’humanité peut-elle fermer les yeux sur une tragédie qui, encore aujourd’hui, continue d’endeuiller le Congo ?
Le réalisateur du film confie : « Avec Munganga, nous voulions donner une voix à ceux qu’on a tenté d’effacer de l’Histoire ». 
Pour accompagner ce cri du cœur, l’artiste Maître Gims a signé la chanson originale du film, apportant une dimension musicale poignante à cette œuvre déjà bouleversante. Et derrière ce projet, plane la force morale du Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018, dont l’engagement inlassable pour la justice et la dignité des victimes donne à Munganga une portée universelle.
À travers Munganga, le Dr Mukwege ne fait pas que raconter. Il appelle, il interpelle, il exige justice. Le cinéma devient ici une arme, un outil de mémoire et de résistance, pour que les larmes versées ne soient pas vaines.
Chers lecteurs, Bellissima vous invite à aller voir ce film en salle. Parce qu’au-delà d’un documentaire, Munganga est une expérience qui bouscule et transforme. 
C’est un devoir de mémoire, mais aussi un acte de solidarité. En le regardant, vous prêtez vos yeux, vos oreilles et votre cœur à celles et ceux qu’on a voulu réduire au silence.
Le Congo a souffert dans l’ombre. 
Avec Munganga, il est temps que la lumière se fasse.